zoyah
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| Sujet: [Baronnie] Jarnac 13.04.12 7:45 | |
| JARNAC Héraldisme- Rang du fief : Baronnal
- Blasonnement : De sable au pal ondé d'or.
- Cimier : Un chabot de gueules, en pal, la tête en bas.
- Ancien nom :
- Devise : « Concussus resurgo » peut se traduire par « frappé, je me relève ».
- Actuel Seigneur :
- Ancien Seigneur : Tauby - Antoyne (par héritage)
- Nom des habitants : Jarnacais, Jarnacaises
- Seigneuries historiques :
- Lartige - Sigogne - Chassors - La Valade - Rochecorail - Triac
- Seigneuries octroyées : -
Situation géographique : Implantée entre Angoulême et Cognac, sur un coteau de la rive droite de la Charente, la Cité de Jarnac est située au carrefour stratégique de voies fluviale et terrestre. Jarnac est baignée par le fleuve Charente, qui appartient au bassin versant hydrographique Adour-Garonne. Il existe des petits affluents de la Charente comme le ruisseau de la Tenaie, qui s'écoule en aval de Jarnac, et le ruisseau de la Gorre, en amont de Jarnac. Le ruisseau la Guirlande à l'est de la commune a parfois délimité la Saintonge de l'Angoumois. Généralités historiques- Le blason est celui de la Maison Chabot qui a eu pour berceau le Bas-Poitou dès le début du XIe siècle. D’or à trois chabots de gueule posés en 2 et 1, le blason est surmonté de la couronne murale à trois tours crénelées. Un grand nombre de familles ont porté ce nom. Il est donc très difficile de distinguer exactement toutes les personnes du nom de « Chabot ». Cependant, dès le XIe siècle, des seigneurs puissants semblaient établis dans les lieux mêmes où la Maison de Chabot a possédé ses fiefs les plus importants. La Maison Chabot et Rohan-Chabot comprend plusieurs branches :
1 - Celle des seigneurs de Jarnac, illustrée par Guy Chabot, premier du nom, baron de Jarnac, connu pour son célèbre duel avec François de Vivonne, seigneur de la Châtaigneraie, le 10 juillet 1547, au cours duquel il blessa son adversaire par un coup d’épée tactique et loyal, geste qui est à l’origine de l’expression « Coup de Jarnac ». 2 - Celle des seigneurs de Brion, comtes de Charny, illustrée par Philippe de Chabot, dit l'Amiral de Brion, 3 - Celle des seigneurs de Sainte Aulaye, ducs de Rohan, les Rohan-Chabot.
- L'occupation des lieux est connue depuis l'époque néolithique ; de nombreux silex, fragments de pierre polie, ainsi qu'une table de dolmen ont été trouvés sur le territoire de Jarnac ; de même quelques rares découvertes d'objets de l'âge du bronze et de l'âge du fer attestent de la présence des civilisations ligures et celtes.Le quartier des Grands Maisons était occupé avant l'époque romaine. Il se trouvait au croisement de deux chemins, un est-ouest qui se dirigeait vers le gué de l'Échassier (le Chemin des Anglais), et un nord-sud qui franchissait la Charente au gué du Port Richard.
- Située dans la province de Saintonge, Jarnac (Agernacus, ou Agernacum ?) a profité à plein de l'occupation romaine ; des fours à potiers prouvent l'existence d'une industrie riche et développée. Sa situation à cheval sur une ancienne voie gauloise et deux voies romaines, l'une appelée Chemin des Anglais, partant d'Angoulême et venant rejoindre près de Cognac le Chemin Boisné reliant Saintes à Périgueux8, et son statut de seul port fluvial sur la Charente entre Saintes et Angoulême font apparaître son importance au temps des Romains. On franchit alors la Charente par le gué des Grand'Maisons, connu ensuite sous le nom de la Hausse-Charles. Après quatre siècles d'influence romaine, les Wisigoths prennent possession en 418 de ces contrées, dont les habitants doivent céder les deux tiers de leurs terres.
- Un siècle plus tard, les Francs, menés par Clovis se répandent jusqu'aux Pyrénées, détruisant et dépeuplant les villes. Clovis se retire en établissant Bazole, comte d'Angoulême chargé de gouverner en son nom. Une tradition constante, mais dont les témoignages n'ont pas été fixés par l'écriture, veut qu'il ait existé un château mérovingien tout à fait sur la crête qui domine la Charente et la vallée de Lartige, opposée à la première.
- Dès le VIIIe siècle, au cours du haut Moyen Age, le cœur de la ville semble se constituer plus à l’est autour du prieuré Saint-Pierre, dépendance de l’abbaye bénédictine Saint-Cybard d’Angoulême. La terre de Jarnac relevait alors des comtes d'Angoulême, mais aussi du Prieur de l'abbaye Saint-Cybard d'Angoulême. Comme ailleurs dans la région, la ville subit les dévastations perpétrées par les Normands au IXe siècle avant de se relever et d’afficher sa puissance au Moyen Age en se dotant d’une enceinte pourvue de tours afin de protéger sa population.
- C'est sous Guillaume Taillefer II, cinquième comte d'Angoulême, fin du Xe siècle, dont il fut un ami et défenseur fidèle, qu'il est fait mention d'un seigneur de Jarnac, Wardrade Loriches, comte de la Marche, habitant le Château de Jarnac, situé sur l'actuelle place du Château, et fondateur avec son épouse Rixendis de l'Abbaye Saint-Étienne de Bassac où se voit encore leur tombeau. Depuis la seconde partie du XIIe siècle, l'Aquitaine est devenue terre anglaise par le mariage d'Aliénor d'Aquitaine et d'Henri II Plantagenet, et vers 1150, c'est l'unique bâtard de Richard Cœur de Lion, Philippe de Faucombrige, qui en épousant l'héritière des terres de Cognac, Merpins et Jarnac devient le seigneur des lieux. Sans héritier, ses domaines passent à son oncle, le roi Jean Sans Terre et sa femme Isabelle d'Angoulême. Leur fils Henri III d'Angleterre rend le domaine à Hugues X de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoumois, qui a épousé sa mère, alors veuve de son père Jean Sans Terre. Des Plantagenêt, Jarnac retirera certaine acquisition communale avec ses franchises et libertés que Cognac réussira à conserver, mais que les Chabot s'empresseront d'écraser à Jarnac.
- Après les Lusignan, la terre de Jarnac relève successivement des Dreux de Mello, des Comtes d'Eu, des Craon, puis en 1410, avec le mariage de Marie Craon avec Louis Chabot de l'illustre Maison de Chabot. Les Chabot vont régner à Jarnac de père en fils pendant trois siècles. Presque tous naîtront au château, presque tous seront enterrés dans l'église Saint-Pierre. Les aînés, seigneurs de Jarnac, seront de grands capitaines et occuperont les plus grandes charges et dignités du royaume, en s'alliant avec les plus grands noms de France. Les puînés seront chevaliers de Malte ou accumuleront les bénéfices ecclésiastiques des abbayes locales (Bassac, Châtres ou Saint-Jean-d'Angély). Les filles feront de beaux mariages ou seront mises au couvent. C’est alors que Jarnac connaît son histoire la plus glorieuse avec les Chabot qui résident au cœur de la cité, veillant sur le fleuve, dans le château reconstruit au XVe siècle sur les ruines de la forteresse féodale, admirable édifice qui a marqué le paysage urbain jusqu’à sa démolition finale au début du XIXe siècle, après une longue agonie post-révolutionnaire.
- Deux faits historiques restent dans les mémoires: le Coup de Jarnac, duel de Guy Ier Chabot (victorieux), seigneur de Jarnac, et de François de Vivonne (vaincu), seigneur de la Châtaigneraie, qui a lieu à la Cour du Roi en 1547; la Bataille de Jarnac qui se déroule au cours de la 3e Guerre de Religion (1568-1570) et qui coûte la vie au Prince de Condé.
- Aux XVIIIe et XIXe siècles, l’histoire de Jarnac ne peut se dissocier de celle du développement du commerce du cognac qui donne un essor remarquable à la ville grâce au fleuve, vecteur commercial de toujours. L’installation des premiers négociants (Ranson, Delamain, Hine) attirés par la réputation acquise à l’échelle européenne des eaux-de-vie issues du vignoble du cognac, va initier les transformations et les aménagements significatifs sur les quais de Charente: élégantes bâtisses, à la fois résidence et comptoir de négoce, vastes chais à usage de stockage des eaux-de-vie.
- Le dynamisme commercial, économique et démographique de Jarnac tout au long du XIXe siècle (entre 1818 et 1851, la ville passe de 1 401 à 3 358 habitants) va engendrer une extension urbaine devenue possible après l’achèvement de la démolition du château. A proximité du point de rencontre entre les routes d’Angoulême et de Rouillac et la rue de Condé, qui mène droit au pont unissant les deux rives du fleuve, le nouvel hôtel de ville (1867) incarne la réussite et les ambitions de la cité.
De part et d’autre de ces grands axes se développent les nouveaux quartiers juxtaposant hôtels particuliers et demeures plus modestes, et parsemés des équipements indispensables à une population en pleine croissance (écoles, hospice, théâtre, usine à gaz, château d’eau…), tandis que la disparition du rempart médiéval intègre pleinement à la ville les anciens faubourgs.
- Le duel judiciaire de Jarnac : un coup de maître qui fait date
Peu avant la mort de François Ier et le sacre de son fils, le Dauphin Henri II, une affaire d'honneur conjugal opposa le seigneur de Jarnac, Guy Chabot de Saint-Gelais au futur roi. Relevant l'insulte, Guy Chabot provoque ce dernier. Mais provoquer le Dauphin, c'était provoquer le Roi. Et le Roi, se devant au royaume ne se bat pas. De plus, François Ier, informé de l'affaire, interdit le duel. Mais, avec sa disparition et l'avènement d'Henri II, ce dernier, pressé de se débarrasser de Jarnac, en revient au duel et désigne le sire de la Chastaigneraie pour le représenter. Le roi ordonne donc un combat entre ces deux jeunes nobles, amis de surcroît. François de Vivonne, confiant puisque réputé pour être un des meilleurs duellistes de France, est le vainqueur attendu par tous. Quant à Guy Chabot, conscient de son infériorité et persuadé de sa fin prochaine, cherche néanmoins à défendre sa vie en fréquentant la salle d’armes et l’enseignement du maître d’armes italien, le capitaine Caize. Le combat a lieu le 10 juillet 1547, sur la terrasse du Château de Saint Germain-en-Laye, sous les yeux de toute la Cour du roi et d’une foule venue très nombreuse. Placés face à face au centre de la lice, les deux hommes entrent offensivement et avec rapidité dans le combat « à toute outrance », c’est-à-dire jusqu’à la mort de l’un des adversaires. Confiant en sa botte secrète, technique soigneusement répétée avec le capitaine Caize, et prenant tous les risques dès qu’il est à la mesure de son adversaire, Guy Chabot touche une première fois François de Vivonne sous le genou gauche ; il réitère aussitôt son attaque à son adversaire déjà chancelant qui, cette fois, s’effondre perdant son sang en abondance. Malgré les soins pratiqués à sa blessure, la Chastaigneraie préfère se laisser mourir, deux jours plus tard, en arrachant ses pansements. Abasourdi, le Roi, devant toute la Cour qui l’est tout autant, admet finalement la victoire du seigneur de Jarnac au détriment de François de Vivonne pour lequel il n'a pas un regard, considérant cette défaite comme une trahison. Cet épilogue inattendu, qui surprend également la foule, conduit le Roi, affecté par la disparition de son favori, à décréter l’interdiction du duel judiciaire. En reconnaissant donc la victoire à ce noble de province, le Roi a fait entrer Jarnac dans l’histoire. Il faut noter qu'il ne se trouve personne, parmi les chroniqueurs de l'époque, ainsi d'ailleurs que parmi les gentilshommes du royaume, particulièrement sévères en matières d'honneurs, pour trouver la moindre perfidie dans cette attaque inattendue. Cette botte fut estimée loyale et correcte.
- Les fiefs...
Triac-lautray : La commune était autrefois une dépendance de la seigneurie de Lartige, qui elle-même relevait de la châtellenie de Jarnac et Triac, au XIe siècle, faisait partie de la seigneurie de Jarnac. Chassors était une dépendance de la châtellenie de Jarnac. Sigogne, qui dépendait avant la révolution de la Châtellenie de Jarnac et figuraient en 1699 parmi les villages dépendants de la Généralité de La Rochelle. La Valade (SlREUIL) est un fief mouvant de Jarnac. Il est au sieur Chevraux, par la démission volontaire de son père qui porte le nom de ce fief. Le fief de Rochecorail (TROIS-PALIS) est bâti sur une croupe de montagne et dans un lieu d’un accès très-difficile. Les chambres ont été taillées en partie dans le rocher. Il a des rentes et des agriers qui s’étendent sur un terroir très-sec et fort maigre. Le vin s’y fait fort bon. Il relève de Jarnac.
Vestiges préhistoriques et antiques - Occupation du Néolithique : silex, pierres polies, table de dolmen
- Objets ligures de la période celte:
- Vestiges de l'époque romaine et gallo-romaine au Grands Maisons : Fours de potiers, bronzes romains ; monnaies.
Architecture civile- Château de Jarnac (L'ancien Château de Jarnac n'est plus visible aujourd'hui.)
Château Fort IXe, Xe, XVe et XVIIIe s., et Haut Moyen Âge. Un premier Château aurait été détruit au IXe s. Au Xe s. le seigneur de Jarnac Wardrade Loriches, comte de la Marche, habite un donjon qui est en ruines en 1386 après la guerre de Cent Ans. Au XVe s. Renaud Chabot fait construire le château qui subit également de nombreux remaniements courant du XVIIIe s. En 1790, pendant la Révolution, le château est abandonné et des parties sont transférées à Cognac et à Angoulême (comme les portes de fer du parc ou le cabinet d'histoire naturelle) ou vendues (meubles, boiseries, terres...). Au début de l'Empire le Château est en ruines et en 1812, la ville de Jarnac s'en rend acquéreur. Le conseil municipal décide de le démolir pour laisser le passage d'une nouvelle route désireuse de faire sur son emplacement une promenade publique.Il sera vendu en 1816 à des entrepreneurs et sa démolition se poursuivra jusqu'en 1819.
D'après Michon (1837), l'emplacement était une place publique plantée d'arbres, et le seul vestige qu'il en restait, était une belle porte à arcs surbaissés bordée de colonnes, vestige menacé chaque année d'une délibération des édiles de Jarnac. Le château était baigné par la Charente d'un côté et entouré de douves toujours pleines. D'immenses jardins, des îles formées par le fleuve étaient l'embellissement de ce château.
- Port (XIIe s. - XIXe s.)
D'après Bruno Sépulcre, une suite de cales échelonnées le long des quais dont le port Grosjean et le port Pauton sont citées dès le 12e siècle. D'après J. Weyland, les quais sont réparés et prolongés au milieu du 19e s.
- Moulin (XIIIe s. - XIXe s.)
D'après madame cadet ce sont des moulins banaux du milieu du 13e siècle appartenant aux Lusignan Taillerfer puis aux Chabot ; ils sont vendus comme biens nationaux à la Révolution ; en 1851 on dénombre 8 propriétaires ; remaniements au 19e siècle
- Fortifications (XIIIe - XVe s.)
D'après Delamain, les fortifications datent du 13e siècle. Selon les autres historiens, elles seraient du 15e siècle. Dans la 1ère moitié du 19e siècle, la porte Saint-Pierre a été démolie et celle du château en 1851. Il ne subsiste que des vestiges
- Logis de Nanclas (XVIe s.)
Colombier ; tourelle ; cheminée ; portail ; logis ; décor intérieur Manoir du 4e quart 16e siècle ; 1er quart 17e siècle ; 18e siècle Nanclas, appelé autrefois Pelleloup, était le siège d'un fief sous l'Ancien Régime. L'édifice que l'on peut admirer aujourd'hui est une bâtisse du XVII° siècle à un seul étage. Les vestiges de celle qui lui faisait face au Sud subsistent dans un bâtiment d'habitation construit au XIX° siècle. Une belle grille en fer forgé du XVIII° siècle permet d'accéder au jardin d'agrément. Au voisinage du Logis, la belle fuie ronde couverte d'un toit en petites tuiles plates a été récemment restaurée.
- Manoir du XVI e s.
Cour ; parties agricoles ; pigeonnier ; communs ; puits Corps de logis du 16e siècle. Remaniements du début du 18e siècle. Le domaine a appartenu à la famille Laisne. Un cadran solaire déposé est daté 1714
- Pont XVIIe s. et XIXe s.
Le pont a été conçu d'après un projet de l'architecte J.P. Quenot. et la construction du pont actuel date de 1876.
- Maisons des XVI e, XVIIe et XVIIIe s.
- Chai, distillerie d'eau-de-vie de Cognac Th. Hine et Cie
Distillerie de date inconnue, transformée en chais au début du 20e siècle. Chai d'expédition construit à la fin du 19e siècle, sur l'emplacement de l'église du couvent des récollets. Bureau dans une maison vraisemblablement du 17e siècle, avec caves voûtées du 15e siècle servant de chai de stockage des plus vieilles eaux-de-vie (lieu appelé " paradis"). La maison Hine, fondée en 1817, est propriétaire depuis 1824. Elle fut achetée, en 1973, par la Distillerie Comp. Ltd et, en 1987, par Hennessy.
Architecture sacrée- L'Eglise Saint-Pierre
L'église primitive appartient à l'abbaye Saint-Cybard d'Angoulême dès le VIIIe siècle. Les bases du clocher et de la nef rappellent les caractères du roman primitif. Il y a un aménagement complet du vieux monument vers la fin du XIe. Le chœur actuel remonte à cette époque. Au XIIIe siècle, il y a une deuxième restauration plus complète: on surélève les murailles, construit de hauts contreforts. Un clocher est établi sur une coupole portée par quatre piles. Un chevet rectangulaire remplace l'abside du XIe siècle et une belle crypte est construite sous le chevet. Au XIVe siècle , elle est le siège de l'archiprêtré de Jarnac qui compte une quarantaine de paroisses. Très remaniée à diverses époques, elle a été en partie détruite par les protestants en 1562. La vieille façade pré-romane, un des plus beaux spécimens de l'art architectural du XIIe siècle, ayant besoin d'être restaurée est entièrement refaite dans un style incertain en 1898, par la maire de l'époque. Sa crypte Saint-Michel du XIIe siècle est classée aux Monuments Historiques, lieu de sépulture des seigneurs de Jarnac, tout au moins à partir du XVe siècle celui des Chabot.
- Couvent XVIIe et XIXe s., Prison des Récollets
Le couvent est construit en 1680, puis après avoir appartenu au comte de Jarnac, les bâtiments sont vendus en 1825 pour être transformés en prison par l'architecte Paul Abadie. En 1875, les bâtisses sont vendues et seront par la suite remaniées pour devenir des chais.
Ressources Naturelles- La ville est située dans la zone d'appellation d'origine contrôlée cognac, dans le cru Fins Bois. De grandes et renommées maisons de négoce et beaucoup de petits producteurs de cognac, de Pineau des Charentes et de vin de Pays charentais sont installés dans la ville et dans ses proches environs.
- la Charente, « le plus beau fossé du royaume » selon les dires d'Henri IV, navigable sur 100 km ; l'eau y est claire, les poissons nombreux, les rives admirables ; alternance de petites églises, de villages, de fermes, le tout dans une nature très variée.
- Citation :
- Historique du Fief
- Octroie à Taubi, le ?? par Sa Grandeur ??
- Cession des terres de Jarnac à Antoyne le 15 décembre 1454
- Octroie de la seigneurie de Lartige à Perturbado le 16 juin 1456
- Renonciation de la seigneurie de Lartige par Perturbado le 18 avril 1456
- Décès d'Antoyne, retour du fief au Périgord-Angoumois, le 7 mai 1456 (décès survenu en janvier 1456)
- Citation :
Sources - Histoirepassion - Bataille de Jarnac - Ville de Jarnac - Comté de Jarnac - Branche des seigneurs de Jarnac - Jarnac - Base Mérimée - Triac-Lautray - Patrimoine de France - Chassors - Sigogne - Communauté de Commune de Jarnac - Histoire de l'Angoumois
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zoyah
Nombre de messages : 1003 Localisation : Périgueux Emploi : ne ploie pas Date d'inscription : 20/11/2011
| Sujet: Re: [Baronnie] Jarnac 13.04.12 7:48 | |
| - Citation :
- A tous présents et advenir, salut.
Nous, ShaniZe Knotwise de Louvelle et Theodor d'Azayes, Vicomtes de Magnac-Laval, Barons de Jarnac ;
Considérant que notre fils Antoyne, agé de douze années, a atteint la maturité nécessaire à son entrée dans le monde, Considérant que nous disposons des terres de Jarnac par ennoblissement au mérite, seon les règles de l'Hérauderie de France, Considérant que ces mêmes règles nous en autorise la cession à une descendance,
Décidons d'un commun accord de lui céder les terres de la barronie de Jarnac, afin qu'il puisse en jouir pleinement, en tant que vassal du Périgord-Angoumois.
Fait le quinzième de Décembre de cette année 1454.
- Citation :
Suite au décès de Messire'Antoyne, Baron de Jarnac et sans descendance ou parentèle légitime, NOUS, Sibella de Chenevières-Vissac, dicte "Phylogène", Héraut Royal ès Généalogique, décidons et certifions que la Baronnie de Jarnac revient dans le patrimoine des fiefs octroyables du Comté du Périgord-Angoumois.
Fait Sainct-Anthoine-le-petit, ce septième jour du mois de Mai 1456
Sibella de Chenevières-Vissac, dicte "Phylogène"
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