Entretien avec Dame Kachina.

Joran arriva précédé d'un page pour entendre sa louve s'adresser au Comte. Il attendit, se plaçant à ses côtés, puis prit la parole.

Bonjour vostre Grasce, Bonjour Messire. Comme vous pouvez le constater, je suis venu aussi vite que j'ai pu. On m'a dit qu'il ne fallait
pas laisser attendre les hommes qui avaient des responsabilités.

Il s'inclina un peu et embrassa sa louve sur le front avant de reprendre.

Pouvons-nous reprendre notre conversation où elle s'est arrêtée vostre Grasce ?
J'ai de mon côté demandé à mes hommes de ne plus rien entreprendre qui pourrait perturber nos débats.

Il sourit et attendit que le Comte s'exprime

Ayant été convié à rencontrer les visiteurs du jour, Renlie se pointa dans la salle désignée.

Après avoir salué les personnes déjà présentes, il s'installa à côté de son binôme bailli, à qui il chuchota: J'ai loupé quelque chose? Ou on en est juste aux politesses d'usage?

"Ramènes tes fesses!"
un mot doux du Comte...
elle était vite venu...fissa!

Mon Comte mes Respects

ah Leyah
Renlie
Tadek
et .... Aleen présents...
jolie brochette!!!

S'adressant aux deux inconnus pour elle... enfin pas si inconnus
Lubna Conseillère extraordinaire du pôle Justice

et d attendre la suite en matant de gauche à droite le t foutu coin "boudoir"

Personnes n'a soif?

Que de monde, certes le Coms avait dit qu'il inviterait ses conseillers mais là le rapport de force bien qu'amical tournait en faveur des résidents du château.
Joran attendit que le maître des lieux prenne la parole.

Citation :

Nous en étions à...Vous et vos Lycans estres perçus comme une menace bien réelle.
Mettez vous à nostre place, nous ne pouvons prendre le moindre risque.
D'ou le dispositit d'accueil...pour le moins agréssif.
Nous sortons de huit mois de guerre terrible...et sommes sur les dents, mobilisés à outrance et prêts à tout.
Vos gens n'ont fait que confirmer nos doutes en attaquant des voyageurs sans defense.
Je hais cogner contre des civils...
Mais je vous le demande donc Messser Joran...comment puis je croire en vostre bonne foy ?

Le loup sourit et s'inclina devant l'assemblée sans quitter chacune des personnes présentes

Je suis Joran d'Ascazan dict le loup, je suis le chef des Lycans. Nous sommes loin d'être de vulgaires brigands qui hantent et pullulent
sur les routes des royaumes. Nous avons longtemps défendu nostre terre d'Armagnac, nous impliquant même tant au niveau de la défense
que des mairies ou du conseil. Mais nous nous sommes lassés de n'être pas entendus, nous sous sommes lassés d'être de simples jouets
entre les mains des conseils et comtes successifs. Un jour nous avons brûlé nos champs et détruit nos échoppes et nous sommes partis.
Depuis partout où nous passons nous rencontrons des gueux comme nous et notre nombre grossit. Nus portons dans chaque province
nos idéaux et notre village ambulant apporte la vie où il passe. Nous n'attaquons jamais sans raison. Nous étions venus en paix mais sans rien faire
nous avons subi vos mises en procès et dans chaque village le tocsin a retenti sans que nous n'ayons fait le moindre mal. Tout cela parce que des amis anciens
ou devrais-je dire ennemis à présent on rapporté de fausses rumeurs sur notre compte. Je suis assez bien renseigné pour savoir que nous n’avions
aucun intérêt à vous provoquer.

Pour répondre à votre question vostre grace et comme je vous l'ai dit lors de notre entretien en privé, je me porte garant de mes hommes.
Plus aucune action ne sera entreprise tout le temps de nos discussions et quelque soit l'issue de cet entretien, nous repartirons sans heurts
si vous me garantissez de votre côté que vos armée nous laisserons passer. J'avoue n"néanmoins que j'attends plus de cet entrevue, mon groupe
peut servir vos intérêts, d'où cette discussion en ces lieux chargés d'histoire.


Mais je parle, je parle alors que vous très chère Dame vous proposez une bien meilleure entrèe en matière buvns oui puisque vous le proposez !


Joran sourit et commença à se détendre un peu, restant tout de même sur ses gardes et échangeant des coups d'oeil complices avec sa louve.

Des petits pas pressés, legère glissade sur le parquet ciré en arrivant près de la porte du salon du jour.
Elle entre sans demander audience, elle est convié auprès du comte et des conseillers pour s'entretenir avec les lycans

Salut de la tête courtois à l'ensemble de l'assemblée silencieusement, l'homme se présente, elle écoute et lorsqu'il semble avoir fini

Votre Grandeur... Votre grasce... Dames et Messires, salutations

Regard sur les hotes
Sandreen, juge de notre Perigord-Angoumois

Se place aux cotés de Lubna souriant
A boire, tu disais ?

Le prevot arriva au chateau, elle entra dans la salle ou l entretien devait se derouler, entendit un brin de la conversation.

Bonsoir, je suis Ema le prevot du Perigord.

Elle fit une reverence au Comte et a son épouse.

Elle salua d un signe de tête dame Katchina et son epoux.

Elle prit une chaise et s assit autour de la table en croisant ses mains.

Messire Joran sauf votre respect , nous sommes ici pour trouver un terrain d entente et non pour rentrer dans votre organisation.
Vous êtez entouré de personnes de valeurs sans je n en doute pas, j en ai rencontré quelqu un en taverne hier soir.
Par contre vous vous portez garant de vos hommes, mais certaines brebis s egarent et pillent de pauvre villageois qui se promenent dans leur comté.
Vous comprendrez bien que cela doivent être punis , on ne vole pas son prochain.

La solution, c est que vous quittiez nos terres, sans encombres bien sur!!

Ema lui sourit.

D'autres personnes entraient, décidément ce château avait plus l'aspect d'un moulin que d'une place forte.
Il reconnut de suite Alix que, bien qu'il ait eu des différences de vues avec elle, le loup appréciait. Mais voici qu'elle l'attaquait
alors qu'il n'avait rien dit semblait t-il pour l'agresser. Il se contenta de la saluer comme les autres avant de s'adresser au Comte :

Vostre grasce je croyais que cet entretien avait pour but une discussion courtoise sur l'avenir pas sur le passé. Je vous ai donné
ma parole que mes hommes ne tenteraient plus rien sans que je leur dise. Comme vous pouvez le constater même parmi vos conseillers,
les gens ont de ce qu'il ne connaissent pas ou ne comprennent pas. Même si certains comme cette chère Alix avoue en privé, sa sympathie
pour nous. Mais je comprends que les confidences en privé n'ont pas trait en politique, soit. Que fait-on Comte, buvons nous au calme revenu
et discutons -nous ou allons nous tourner en rond sur le passé ?

Joran écouta Alix qui effectivement était rouge vif, trop sanguine à son goût cela lui avait joué des tours déjà. Puis ce fut l'homme qui s'était présenté comme
Messire Tadek, là encore il le laissa parler avec courtoisie. Puis répondit :

Vostre Grasce, Dames, Messires, quand j'ai eu un début de conversation avec le Comte nous avons convenu de jouer franc jeu carte sur table.
Pour moi cela doit passer par ne pas commencer à interpréter ce que j'ai dit ou n'ai pas dit.

Te concernant, Alix, j'ai dit que tu avais dit en privé nous apprécier, je parlais de Kachina ma femme et de moi pas des Lycans. Moi je sais que l'on a eu des différents et que mes méthodes ont pu te choquer ou te déplaire, jamais encore jusqu'à ce jour je n'ai eu l'occasion de m'assoir avec toi à une table et d'en parler, je le regrette car je te porte la plus grande estime.

Concernant les Lycans et leurs actions, j'essaie depuis mon arrivée de vous expliquer que nous avons réagi à des attaques verbales et des mises en procès injustes alors
que nous passions sans causer aucun heurts, nous avions même fait travailler vos marchés et animé vos halles. Je dis aussi que, en accord avec vous vostre Grasce,
J'ai demandé à mes hommes de ne plus rien faire pour troubler l'ordre public de se poser et attendre l'issue de nos discussions.

Messire Tadek, tant qu'à répondre à votre question, nous sommes recherchés à travers tout le royaume dites vous, j'en suis fort étonné puisque plusieurs
comtés nous réclament notre aide. Vous comprendrez que je ne les cite pas ici. Quant à savoir ce que nous pouvons apporter au Comte puisque là était la question
de départ dont nous semblons dévier, j'attends de ce débat qu'il me donne des voies, je suis ouvert à toute proposition si elle se veut aimable. Quant à partir enfin
chère Alix, vos armées ont fait en sorte que je sois sur ces terres jours et mes hommes aiment trop leur chef pour partir sans moi. Je ne souhaitais pas en parler
trop fier direz-vous. Je serre les dents et je me remettrai si la terre maternelle le veut. On dit de moi 9 fois à terre, 10 debout.

De montrer ses bandages enserrant son torse puis de sourire à Kachina en lui prenant la main sur la table.

Et Joran d'incliner la tête légèrement à l'invitation d'Alix de discuter plus tard du passé.
Et de sourire à Dame Leyah qui montrait qu'au moins une Dame de l'assemblée avait compris que l'invitation venait du Comte et que
lui le loup se contentait des politesses d'usage pour laisser au maître des lieux le soin de mener le débat. Juste question de respect.

Vostre Grasce permettez que l'on se serve en vous écoutant ?
J'ai la gorge sèche et j'ai hâte de trinquer avec tous vos conseillers.

Le prevot se leva et alla chercher de quoi se rassasier.

Elle revint avec un plateau comportant des bières, et des tisanes,et de l'eau bien fraîche.

Voila voila, ça arrive.

Elle fit un joli sourire, demandant a chacun ce qu il desirait et s 'assit en attendant les propositions du Comte.