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 [Baronnie] Vergt

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zoyah

zoyah


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Emploi : ne ploie pas
Date d'inscription : 20/11/2011

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MessageSujet: [Baronnie] Vergt   [Baronnie] Vergt Empty04.05.12 10:30

VERGT


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Héraldisme
  • Rang du fief : Baronnal
  • Blasonnement : D'argent au sautoir d'azur chargé de cinq besants d'or.
  • Ancien nom : Vernium, 1158 - Castrum de Vernhio, 1268 - Lo Vernh, 1287 - Vern, 1290 - Vergt, 1539
  • Devise : -
  • Actuel Seigneur :
  • Ancien Seigneur : -
  • Nom des habitants : Vernois et Vernoises

  • Seigneuries historiques :
    - Camblazac
    - Larcherie
    - Montloys
    - Le Périer
  • Seigneuries octroyées : -


Situation géographique : Vergt est située géographiquement au centre de la Dordogne. Cela en fait un carrefour naturel entre les principales voies de communication. Possède un climat rigoureux en hiver pour cause de situation « en cuvette ».

[Baronnie] Vergt Vergt

Généralités historiques
  • « le Vern ». L'étymologie du nom de Vergt proviendrait de ces arbres, les vergnes, croissant le long de ce ruisseau, et au vert, couleur dominante de l'endroit. Le nom « Vergt » reprend le g en référence au vergne et le t pour la couleur. C'est ainsi que se forma au fil du temps, l'orthographe de Vergt.

  • Des hommes et des femmes, gaulois (ses) ou mérovingiens (nes), se sont arrêtés dans cette verte vallée, au bord du ruisseau "Le Vern" tout bordé de vergnes, ils y bâtirent leurs maisons. Cette terre de marécages, dus au retrait des océans, période du crétacé supérieur, était une terre hostile, où se regroupa toute une population profitant du premier remembrement connu du XIIe siècle, pour y fonder une communauté et ériger une paroisse en l'honneur de Saint Jean, en l'an 1156. L'analyse raisonnée du plan parcellaire, d'après les recherches et écrits de M. Fournioux, recense deux anciens peuplements réunis autour de deux églises rurales ayant exercé des fonctions paroissiales : Saint-Jean de Vernhe et Sainte-Marie de Vernhe. Le patronage de ces deux églises et leur proximité immédiate sous-entendent l'existence d'un baptistère d'origine mérovingienne. La toponymie semble attribuer une antériorité d'existence chrétienne à Saint-Jean, parce que l'apparition des paroisses mariales date plutôt des Xème et XIème siècles. La mention la plus ancienne de la paroisse de Sainte-Marie remonte à 1273 alors que l'église de Saint-Jean est signalée en mai 1156. Ces deux centres paroissiaux ne sont séparés que par quelques centaines de mètres et reliés entre eux par une voie de communication inscrite en rupture de pente d'un versant de colline. L’implantation particulière de cette voie de communication confirme l'existence des marécages qui interdisaient tout passage par la voie basse.

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  • L'origine du développement de Vergt et la cause de son importance comme chef-lieu régional doivent être recherchées dans la création de la bastide comtale, fondée par Archambaud III comte du Périgord. C’est sous le règne des Plantagenêt (alors au Royaume d'Angleterre) que furent accordées, le 26 mars 1285, les fameuses coutumes de Vernh qui comportaient 39 articles. Elles furent complétées de 45 autres articles par le comte Hélie VIII, en 1299, pour mieux rentrer dans le giron Plantagenêt. Le but poursuivi était essentiellement économique: créer un nouveau peuplement et ainsi une nouvelle source de profits, sans objectifs militaires. Vergt ne sera jamais fortifié mais simplement protégé par un château fort (castrum).

  • La bastide comtale de Vergt abritait, au milieu du XIVème siècle, 189 foyers parmi lesquels 155 étaient soumis à l'obligation d'une redevance comtale, « reddita », versée chaque année aux fêtes liturgiques de la Saint Barnabé, Saint-Jean et Noël, directement au comte qui résidait au château (castrum de Vergt).

  • Durant les onzième, douzième et treizième siècles, les habitants des campagnes furent naturellement attirés par la ville ou les villages. Même si le dixième siècle célébrait la fin des invasions, les gens s’y sentaient plus en sécurité. Vergt n'était pas une ville fortifiée, mais simplement protégée par une puissante forteresse, avec deux fossés et pont-levis, pour en assurer sa défense. Les activités économiques restaient liées au travail de la terre, et la ville y facilitait les échanges commerciaux. Le village de Vergt n'échappera pas aux grandes épidémies liées au manque d'hygiène et aux conditions de vie difficiles et parfois malsaines.

  • L’urbanisation et l’attrait de la vie urbaine furent naturellement encouragés par les libertés dont pouvaient bénéficier les citadins, en raison des chartes ou des coutumes souvent confirmées par un écrit signé par le seigneur local. Ces nouvelles libertés délivraient de la tutelle du seigneur, du service militaire et des corvées, tout en reconnaissant le droit aux bourgeois de voyager et de tenir marché. Comme l'avait voulu le comte du Périgord, Archambault III, le village de Vergt favorisé par sa situation géographique au cœur de la forêt, fut maître de sa défense, de sa justice, et de son économie. Il est donc facile d'imaginer l'attrait qu'exerçait un bourg sur les paysans qui pouvaient s'affranchir en quittant la servilité du monde rural pour un monde urbain beaucoup plus libre. Ce nouveau statut de liberté ne s’acquérait qu’après plus d'un an et un jour de présence en ville.

  • La bastide de Vergt, telle qu’elle fut créée sous les Plantagenêt, se situait entre l'actuelle place Saint-jean et l’église Sainte-Marie ; un document cadastral de 1829 met d’ailleurs excellemment en valeur le plan en damier d’origine. Vergt, bastide comtale, reconnut tour à tour et alternativement, l’autorité du roi de France ou celle du roi d'Angleterre. Depuis le milieu du XIIe siècle et le mariage d'Aliénor d'Aquitaine avec Henri Plantagenêt, roi d'Angleterre, après qu’Aliénor ait été répudiée par le roi de France Louis VII, Anglais et Français se disputaient les marches de l'Aquitaine, et notamment le sud du Périgord. Ainsi, jusqu'à la fin de la guerre de Cent ans, soit pendant près de trois cents ans, Vergt se trouvera dans une zone ou une autre, bon gré mal gré, au hasard de la fortune des armes, pour l'intérêt immédiat des grands ou des petits seigneurs. M. FOURNIOUX a découvert, aux archives de Pau, un document de qualité exceptionnelle pour l’histoire de notre ville : le censier de VERGT datant du milieu du XIVe siècle. Il ressort de ce document tel que son inventeur l’a écrit que la bastide comprenait : deux rues longitudinales, la grande « carreria » et la petite « carreria » encadrant la place centrale, le « mercadial », de soixante mètres de coté. S'y ajoutait une rue parallèle préexistante, appelée Sainte Catherine (c’est l’actuelle rue de la Chaminade), seule voie de communication antérieure à l'existence de la bastide. Au XIVe siècle, Vergt était doté d'équipements importants, comme l'indique le plan ci-après : un moulin hydraulique, un pressoir, un four à pain, une pêcherie dans un étang naturel qui avait résisté à l'assèchement des marécages, précisément où se trouve l’emplacement de la mairie actuelle. L'agglomération comptait deux prêtres, deux clercs, cinq bouchers, un meunier et un forgeron. L'ensemble était protégé par un château fort édifié, vers 1290, à proximité du village de Saint-Jean au lieu-dit « le château vieux » ; des document indiquent sa construction sur ordre d’Edouard 1er, roi d'Angleterre. L’existence de ce château fut brève parce que soumise aux différents et fréquents traités ou conflits entre l'Angleterre et la France. Finalement, ce château sera détruit en 1399, sur ordre de Charles VI, roi de France. De cette bastide, il ne reste rien d’autre que le nom, mais son existence apparaît encore dans le plan d'urbanisme de manière bien caractéristique, enserrée dans ses limites très bien respectées et encore visibles de nos jours.

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    Plan de la bastide comtale de Vernh au XIVe siècle telle que la représene M. Fournioux dans son livre « Le censier de Vergt au XIVe siècle »



Vestiges préhistoriques et antiques
  • A été trouvée, en 1884, (shap) 1899 p. 106) une monnaie d'or de l'empereur Romain Titus, ainsi décrite par M. Barrière dans son ouvrage « Vesuna Pétrocoriorum »: à l'avers T CAESAR IMP VESPASIAN, tête laurée à droite ; au revers, COS V, vache allant à gauche; cette superbe pièce rare se trouverait au British Museum.

  • M. Laterrière de Mourne a découvert, près de chez lui, une hache en bronze (photo p. 4) authentifiée par M. Chérillot en 1987. Ce superbe outil daterait de la fin de l'époque du bronze, environ 500 ans av. J.C. (musée du Périgord), et serait preuves de l’existences de peuplement ou de passage bien avant la période connue de la parrochia eclesie.


Architecture civile
  • La Halle
    Il était une fois une vieille halle aux grains construite sur cette place en 1285 par les Plantagenets, à l'époque de la bastide comtale, puis reconstruite en 1608 à l'identique, toute en bois par Ramonet Poumier, sur ordre de Gabriel d'Abzac, alors seigneur des terres de Vern. Aux termes d'un arrêté révolutionnaire des 15 floréals de l'an VII, la propriété de ce lieu qui était réclamée par le marquis de Taillefer, alors qu'il percevait des impôts des habitants pour rembourser les travaux de sa construction, sera attribuée à la commune malgré moult recours auprès des tribunaux du Directoire. Cette halle a brûlé lors des émeutes de 1830, à ce jour, un document trouvé aux archives Départementales en rapporte la preuve. Le 12 octobre 1817, eut lieu l'adjudication relative à la construction d'une nouvelle halle au blé. Réunis chez Monsieur Laterrière, maire de la commune, en séance ordinaire, MM. Louis Gorce, Pierre Grellety, Louis Langevin et Jean Jouanaud, présents se déclarèrent adjudicataires après avoir pris connaissance du cahier des charges, la première offre de prix fut de mille huit francs et cinquante centimes (1008,50 francs). Les travaux de construction sont confiés à Paul Langevin de la commune de Vergt. La halle aura 34 pieds de long, et 19 pieds et demi en large. Elle sera soutenue par 18 piles en cartelages d'une hauteur de 10 pieds, destinées à supporter la charpente et le poids de la toiture. Le procès-verbal de la délibération sera transmise au préfet pour approbation et sera refusé pour des motifs financiers. La nouvelle halle aux grains sera finalement construite en 1840 sous la houlette de Monsieur Labat maire de la commune de Vergt.


Architecture sacrée
  • Saint Jean de Vergt
    Restaurée au XIXe s.
  • Eglise de Sainte Marie de Vergt
    La commune de Sainte Marie et celle de Saint Jean de Vergt étaient restées rivales, tout était prétexte à querelles de voisinage et l'implantation de cette nouvelle église n'allait pas faillir à la tradition. On se souvient des premiers jours de la Révolution, un prêtre était resté fidèle au roi et à son église, tandis que l'autre suivait le mouvement révolutionnaire, cela avait exacerbé la naturelle agressivité des Sans-culottes à l'égard des nobles de cette commune. On se souvient également de la réquisition de la maison presbytérale pour y établir le magasin militaire, cela fut également un sujet de discordes; et maintenant la préfecture ordonne la fermeture de l'église et le déménagement du mobilier. Monsieur Petit, maire, soutenu par toute sa commune, ne souhaitait pas la désaffection complète de son église et encore moins du mobilier, il voulait que l'église, où tant d'anciens avaient des souvenirs, reste une chapelle où puissent être célébrés quelques offices dont les enterrements. De nombreuses pétitions soutinrent cette proposition, d'autant que le site de Saint Jean est réellement très éloigné pour que chacun puisse aisément assister au culte, notamment les gens des campagnes. Monsieur Petit, maire de Sainte Marie, sollicita l'aide du préfet, lui faisant valoir que bon nombre des habitants allaient être fort désavantagés, notamment parce que l'état des chemins, impraticables par mauvais temps, rendait le transport des morts aux offices religieux quasi impossible et périlleux. Malheureusement, le préfet restera inflexible, et cette église Sainte Marie, bâtie en 1317, dont l'utilisation devenait dangereuse faute d'entretien depuis de très nombreuses années, sera finalement détruite en 1833.


Ressources Naturelles


Citation :
Historique du Fief

Citation :

Sources
- Dordogne-perigord
- Site de la commune de Vergt
- Wikipedia

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http://zoyahaurel.forumactif.org
 
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