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 [Vicomté] Marcillac

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Henry_de_Silly
Comte(sse) du Périgord-Angoumois
Henry_de_Silly


Nombre de messages : 2618
Emploi : Secrétaire d'Etat & Héraut d'Armes
Date d'inscription : 26/04/2010

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MessageSujet: [Vicomté] Marcillac   [Vicomté] Marcillac Empty20.07.12 9:47

MARCILLAC


[Vicomté] Marcillac Vicomtmarcillacsc - [Vicomté] Marcillac Vicomtmarcillac - [Vicomté] Marcillac Etendardmarcillac

Héraldisme
  • Rang du fief : Vicomtal
  • Blasonnement : Losangé d'or et de gueules au pal du premier.
  • Ancien nom : Martiliacum
  • Devise :
  • Actuel Seigneur :
  • Ancien Seigneur : -
  • Nom des habitants :

  • Seigneuries historiques :
    - Aigre
    - Barbezière
    - Verdille
    - Ranville
    - Saint-Denis-d'Hiersac
    - Ambérac
  • Seigneuries octroyées : -


Situation géographique : Au nord d'Angoulême, Marcillac est posée au bord de la Charente.

Généralités historiques
  • L'origine du bourg de Marcillac remonte à la période gallo-romaine et à l'implantation d'un domaine agricole qui lui a donné son nom: Martiliacum, "domaine de Martilius", gentilhomme gallo-romain.

  • Marcillac dépendait au Bas-Empire Romain de la Civitas Ecolismensis, qui était un territoire administré de manière indépendante à partir de l'actuelle ville d'Angoulême. Cette agglomération gallo-romaine était alors appelée Icuslima, tel que le poète latin Ausone l'a transcrit dans son épitre XV, composé au cours du dernier quart du IVe siècle. Les limites du territoire administratif de la cité Angoumoisine ont coïncidé à la fin de l'époque Gallo-romaine et au début du Haut Moyen-âge avec les limites du Pagus Engolismensis, qui constituait le territoire de l'ancien diocèse d'Angoulême et englobait la contrée de Marcillac et de Lanville.

    La formation des noms en finale -ac est due à la période du Haut Moyen-âge, lorsque cette partie de l'ancienne province d'Angoumois appartenait encore au domaine des dialectes de langue d'Oc. L'écriture du nom de l'ancien propriétaire qui caractérisait le domaine rural gallo-romain évoluât alors vers une graphie populaire. Le toponyme Marcillac était orthographié Marciliaco en 1274.

  • La viguerie de Marcillac : Marcillac fut, à partir du Xe siècle, le chef-lieu de l'une des six circonscriptions juridiques de l'Angoumois, appelée viguerie (vicaria). Le "Cartulaire de l'église d'Angoulême", qui est un document d'origine médiévale, mentionne "In vicaria Martiliacensi, in Vicaria Martiliaco". Les vigueries formaient sous l'ancien régime les juridictions inférieures qui se trouvaient sous la conduite d'un viguier (vicarius) ; celui de Marcillac administrait la justice sur une grande circonscription qui se confondait en partie avec le territoire de la seigneurie du même nom. Les vigueries ont disparu en grande majorité en 1749 suite à un édit supprimant les petites juridictions. La Haute Justice de Marcillac rendait jugements pour les fiefs d’Aigre, Barbezières, Ebréon, Fouqueure, Marcillac, Oradour, Villejésus, Verdille et Ranville. La contrée couverte administrativement par cette Haute Justice de Marcillac correspondait sous l'Ancien Régime au centre de la principauté.

  • Marcillac a été, du IXe siècle au XVIIIe siècle, le siège d'une importante seigneurie, devenue principauté au début du XVIe siècle.

  • Le fief de Marcillac doit sa fondation au comte Vulgrin Ier, qui avait reçu dans les derniers mois de l'année 866 le commandement pour les provinces d'Angoumois, de Saintonge et de Périgord de son proche parent Charles le Chauve, roi d'Aquitaine. Afin de résister aux incursions des Normands, dont les raids successifs avaient eu pour conséquences d'entrainer d'importants ravages dans la vallée de la Charente, Vulgrin Ier fit construire vers 867 le château fort de Marcillac et il en confia la garde à son gendre et adjoint, le vicomte Ramnoul. Ce dernier fut à l'origine d'une lignée vicomtale qui se poursuivit jusqu'au premier tiers du XIIème siècle. Vers la fin du IXème siècle les fondations de nouveaux établissements d'origine séculière ou ecclésiastique furent nombreuses autour de Marcillac. Il en est ainsi de la fondation d'un prieuré dépendant de l'abbaye de Saint Cybard d'Angoulême, situé dans le faubourg de Saint Michel, dominant la vallée de la Charente. Cette édification et l'installation de chanoines en cet endroit avaient été visiblement décidé en complémentarité de l'édification de la motte féodale de Marcillac par le comte Vulgrin Ier d'Angoulême, à une époque ou la noblesse d'Angoumois avait entrepris de s'opposer avec détermination aux incursions normandes dans la haute vallée de la Charente. La donation faite par les sieurs Hugues et Géraud Arnaud, au chapitre cathédral d'Angoulême au mois de juin 879, de leur métairie située dans le faubourg de Pontroux, venait compléter ce dispositif qui amplifiait en un secteur prépondérant pour la défense du territoire la complémentarité du comté, de l'évêché et de la plus grande abbaye de l'Angoumois.

  • Bien qu'ils aient eu la possibilité de faire valoir leurs prérogatives dans l'ensemble du comté d'Angoumois, les successeurs de Ramnoul, dont les fonctions avaient prioritairement pour objet la défense des territoires soumis à l'autorité des comtes d'Angoulême, ont exercé principalement leur pouvoir dans les environs immédiats de Marcillac. C'est pourtant dans les combats qui les opposaient au comte du Périgord que les deux fils ainés de Ramnoul, Alduin et Lambert, devaient trouver la mort. Oldéric, troisième fils de Ramnoul, devait finalement lui succéder avec l'assentiment du comte d'Angoulême, Guillaume Ier Taillefer. La fonction de Vicomte devait finalement être abrogée par les comtes d'Angoulême, ces derniers ayant quelque réticence à donner leur confiance à ces turbulents vassaux.

    L'histoire des héritiers de Ramnoul n'est certainement pas étrangère au sentiment de méfiance qu'ai pu développer les comtes Taillefer à l'égard des possesseurs de la seigneurie de Marcillac. Oldéric, qui avait hérité des droits paternels sur la vicomté de Marcillac, eu lui même trois enfants, Guillaume, Odolric et Aldoin, auquel avait été légué le château de Ruffec. Cette possession devait être l'objet de violentes discordes entre les trois frères.

    Le chroniqueur Adémar de Chabannes, moine de l'abbaye de Saint-Cybard d'Angoulême au début du XIème siècle, a relaté les évènements tragiques qui opposèrent les deux fils ainés d'Oldéric à leur plus jeune frère et montre avec quelle autorité le comte Guillaume III Taillefer tenait à faire régner la justice dans son comté :

    "Guillaume, vicomte de Marcillac et son frère Odolric étaient en violent conflit depuis longtemps avec leur frère Aldoin, à cause du château de Ruffec. Le comte Guillaume les réconcilia, et ils jurèrent une paix mutuelle et s'allièrent sur le corps de Saint-Cybard [...] Guillaume et Odolric ayant traîtreusement invité Aldoin la première semaine de Pâques, après qu'il eût mangé et se fût endormi sous leur toit, sans lui laisser le temps de sauter du lit, ils s'en saisirent, lui coupèrent la langue et lui crevèrent les yeux; puis ils récupérèrent Ruffec. Revenu d'un pèlerinage à Rome, le comte Guillaume décida de venger une si énorme impiété. Avec l'aide du duc Guillaume, il assiégea Marcillac, l'incendia, laissa la vie et leurs membres aux traîtres, mais les priva de tout leur Honneur. Il laissa Ruffec à Aldoin assez puni par sa cécité."

    Comme le texte d'Adémar de Chabannes nous le donne à entendre, les deux félons furent dépossédés de la totalité de leurs biens et ne durent qu'a la mansuétude de leur suzerain de garder la vie sauve. La seigneurie de Marcillac devait être remise en possession au fils d'Alduin l'aveugle, Alduin II, en dédommagement des préjudices subits.

  • Le premier château de Marcillac était, comme la plupart des fortifications construites aux IXème et Xème siècles, vraisemblablement formé d'une motte, constituée de terre et de pierrailles, sur laquelle était édifiée une tour en bois. Cette motte était associée à une basse-cour clôturée par un talus surmonté d'une palissade, le tout entouré d'un fossé. La résidence du châtelain et les édifices domestiques se trouvaient réunis à l'intérieur de cette espace protégé. Ce n'est que dans le courant du XIIème siècle que les constructions de bois et de terre furent remplacées par un donjon et un château construit de solides blocs de pierres. Les combats ayant précédés la prise du château de Marcillac par les hommes d'armes du comte Guillaume III Taillefer, au début du XIème siècle, avaient vraisemblablement eu lieu dans un champ situé au pied de la motte féodale, cet emplacement portait encore sur l'ancien cadastre le nom de "Pré bataillé".

  • Le commerce du sel au XIIème siècle : la vallée de la Charente bénéficiât au milieu du XIIème siècle de l'essor des salines des côtes saintongeaises. La plus grande partie des transports de sel remontaient la Charente, navigable jusqu'à Angoulême. Mais un trafic secondaire vers le Limousin s'effectuait par le vieux chemin saunier qui existait depuis le haut Moyen-âge. La seigneurie de Marcillac, situé sur la rive droite de la Charente, au point où cette voie du sel franchissait le fleuve, est attestée en 1050 comme un lieu d'acquittement des droits de péage sur le transport du sel en Angoumois; c'était également le cas de Xambes, sur la rive opposée du fleuve, qui est nommé dans les chroniques en 1080 et 1099.

  • Du XIIème au XVIIème siècle les déboires du château de Marcillac
    A la fin du XIème ou au début du XIIème siècle, le château de Marcillac, fut reconstruit en matériaux solides (pierres de taille et moellons) sur ordre de Alduin II, fils d'Alduin l'aveugle. Mais, au XIVème siècle, cette solide bâtisse sortie malheureusement ruinée des violents combats qui opposèrent pendant la Guerre de Cent Ans les hommes d'armes fidèles au roi de France et ceux qui défendaient les intérêts des Plantagenets dans cette région frontalière que formait alors l'Angoumois.Le château de Marcillac fut à nouveau rebâti par Jean de la Rochefoucauld (1435 - 1471), seigneur de La Rochefoucauld, de Marcillac, de Montignac, de Blanzac, de Marthon et de Thouriers, époux de Marguerite, dame de Verteuil, de Barbezieux, de Blenac, de Mussidan, de Montendre, de Montguyon, de Coiron et de Roissac, fille de Jean seigneur de Verteuil. Mais ce nouvel édifice, reconstruit dans l'essor qui avait suivit la fin des hostilités de la Guerre de Cents ans, fut également victime des assauts du temps. Le mauvais entretien, les déboires résultant des Guerres de Religions et le désintérêt progressif des princes de Marcillac pour cette résidence somme toute secondaire pour la famille de La Rochefoucauld, ont finalement réussi à venir à bout des vieux murs de l'édifice, plus surement que ne l'auraient fait les assauts des hommes. Il ne reste plus aujourd'hui du château de Marcillac qu'un monticule couvert d'arbustes et de broussailles qui rappelle encore la forme du tertre castral d'origine.

  • Seigneurie et principauté, affirmation du pouvoir des grands seigneurs de l'Angoumois
    La seigneurie de Marcillac continua de dépendre du domaine des comtes d'Angoulême jusqu'à la fin du XIème siècle, c'est à cette époque qu'elle fut incluse dans les possessions de la maison de Rancon. Geoffrey VI, dernier représentant de la famille de Rancon à Marcillac, laissa suite à son décès survenu en 1263, l'usufruit de ses domaines à son épouse Isabelle de Lusignan, mais il légua la nue propriété au sieur Guillaume de Saint-Maur (ou Sainte-Maure). Suite à son mariage avec Amauri de Craon, Isabeau de Saint-Maur apporta en dot la seigneurie de Marcillac parmi les possessions de son époux. La famille de Craon resta maîtresse de la seigneurie de Marcillac jusqu'en l'année 1389.

    Les terres de Marcillac entrèrent enfin dans le domaine de la puissante famille de La Rochefoucauld, suite au mariage de Guy VIII de La Rochefoucauld et de Marguerite de Craon (1370-vers 1430), Dame de Montbazon & Sainte-Maure, fille de Guillaume II de Craon et de Jeanne de Montbazon. Guy VIII de La Rochefoucauld (1355-1427), fils de Aimery III de La Rochefoucauld et de Rogette de Grailly, portait le titre de seigneur de La Rochefoucauld ; il fut gouverneur de l'Angoumois, conseiller et Chambellan des rois Charles V, Charles VI et Philippe le Hardi.

    Le comte d'Angoulême, Jean d'Orléans, reprise en main le comté d'Angoumois en 1446, suite à sa libération après une longue captivité en Angleterre, où il avait été retenu comme otage de 1412 à 1445. Le comte Jean, qui s'employa à réuni d'anciennes seigneuries au domaine comtal, se porta acquéreur vers 1447 de la seigneurie de Marcillac.

    A la mort du comte Jean en 1467, son fils Charles d'Orléans hérita de l'Angoumois, mais ce jeune comte n'avait pas encore atteint sa majorité et la gestion du comté fut confiée au duc Jean Ier, seigneur de La Rochefoucauld, nommé gouverneur de l'Angoumois par le roi Louis XI, il était considéré par les chroniqueurs comme "le plus puissant de tous les vassaux du comte d'Angoulême pour être gouverneur de la personne et tuteur des biens de Charles d'Orléans". Suite au décès du comte Jean d'Orléans, le duc Jean Ier de La Rochefoucauld réussi à réintégrer la seigneurie de Marcillac dans les possessions de la famille de La Rochefoucauld.

    Les batailles de la Guerre de Cents Ans avaient pris fin en Angoumois en l'année 1453 avec la prise de Chalais par les troupes du roi de France, mais les nombreux combats, pillages et destructions de toutes sortes avaient entrainé un dépeuplement des campagne ainsi qu'une extrême diminution de l'activité économique. Les années qui suivirent la fin du conflit furent mises à profit par les seigneurs du comté pour encourager le repeuplement et la remise en culture des terres laissées à l'abandon. De nombreux avantages furent offerts aux paysans qui voudraient remettre les terres en culture. Ainsi le seigneur Jean Ier de La Rochefoucauld fit publier une ordonnance par laquelle il garantissait que tous ceux qui viendraient demeurer dans sons duché recevraient des terres à labourer et qu'ils ne devraient laisser que le produit du dixième sillon au seigneur. Les nouveaux laboureurs venus des contrées environnantes, Poitou, Vendée, Limousin, furent nombreux à s'installer.

    Le repeuplement des campagnes de l'Angoumois provoqua un prompt regain économique qui fut à l'origine de nouveaux profits. Cette prospérité retrouvée les seigneurs à formuler de nouvelles exigences. En l'an 1464, le seigneur de La Rochefoucauld voulu réclamer la moitié du produit des vendanges et la sixième part des récoltes des terres labourées aux paysans de Marcillac. Ces derniers furent contraints d'engager un long procès devant le Parlement de Bordeaux, contre ce seigneur devenus trop exigeant. Le mécontentement entrainé par ces requêtes trop élevées fut à l'origine de nouveaux déplacement de population, les laboureurs n'hésitants pas à partir pour une nouvelle seigneurie où on leurs offrirait des avantages et des garanties plus tentantes. Ainsi des gens d'Oradour, de la châtellenie de Marcillac, viendront s'installer près d'Angoulême à Argence, fief de la famille Tison.

    Le descendant ainé de la famille de la Rochefoucauld porta, à compter du duc François II de La Rochefoucauld (1494-1533), le titre de prince de Marcillac, suite à l'autorisation qui lui en avait été faite par François Ier, d'origine cognaçaise, qui était devenu comte d'Angoumois en 1496 et roi de France en 1515.

  • Le fief de Marcillac était autrefois très étendu et allait même au delà des limites de l'actuel département de Charente. Les terroirs des anciennes châtellenies ou paroisses d'Aigre, Amberac, Anville, Barbezière, Champagne-Mouton, La Chapelle, Chebrac, Coulonge, Gourville, Lanville, Luxé, Matha (en Saintonge), Mons, Montignac, Oradour, Saint-Genis d'Hiersac, Renville-Breuillaud, Sonneville, Verdille, Villejoubert, Vouharte, ont dépendu jusqu'à la Révolution de la principauté de Marcillac. En 1732, les seigneuries de Marcillac, Anville, Génac et Ambérac devaient être directement unies au duché de La Rochefoucauld. Ce changement devait être toutefois annulé en 1765, car ces adjonctions furent à nouveau dissociées du duché. La famille de La Rochefoucauld devait conserver la suzeraineté sur la terre de Marcillac jusqu'en 1792.

  • La commune de Marcillac-Lanville, fut constituée, comme la majorité des communes de France, lors de la Révolution française en application de la loi 14 décembre 1789. Elle correspond administrativement à l'étendue territoriale des anciennes paroisses de Marcillac et de Lanville qui avaient été réunie dès le milieu du XVIIe siècle.


Vestiges préhistoriques et antiques
  • vestiges gallo-romains
    De nombreux fragments de tuiles à rebords gallo-romaines, sont apparues à la surface des sols dans plusieurs terrains proches du lieu dit le Palan, suite à la disparition des haies (ou palisses en parler charentais) lors des importants travaux effectués pour le remembrement du parcellaire au début des années soixante du vingtième siècle.


Architecture civile



Architecture sacrée
  • Église de Marcillac
    L'église de Marcillac avait pour origine la fondation, vers la fin du IXe siècle, d'un prieuré dépendant de l'abbaye de Saint Cybard d'Angoulême. Cet édifice se trouvait dans le faubourg de Saint-Michel, dominant la vallée de la Charente. L'implantation de ce prieuré, avait été visiblement décidée en complément de l'édification de la motte féodale de Marcillac par le comte Vulgrin Ier d'Angoulême, à une époque ou la noblesse d'Angoumois avait entrepris de s'opposer avec détermination aux incursions normandes dans la haute vallée de la Charente.
    La donation faite par les sieurs Hugues et Géraud Arnaud, au mois de juin 879, de leur métairie située dans le faubourg de Pontroux, au chapitre cathédral d'Angoulême, venait compléter ce dispositif qui étalait en un secteur prépondérant pour la défense du territoire la complémentarité du comté, de l'évêché et de la plus grande abbaye de l'Angoumois.

    L'église de Marcillac fut, dans le courant du XIVe siècle, malheureusement victime des combats de la guerre de Cent Ans. La paroisse de Marcillac, n'ayant plus de sanctuaire, fut logiquement supprimée. Mais, grâce à la volonté des fidèles, les restes de l'ancienne église furent utilisés comme fondement pour un nouvel édifice. Ce dernier, vraisemblablement rapidement construit et mal entretenu, ne résista pas plus aux outrages des ans que le précédent n'avait résisté aux dommages de la guerre. L'écroulement de cette seconde église entraina finalement la suppression de la paroisse de Marcillac qui fut, vers 1650, réunie à celle de Lanville.

    Le prieuré de Saint-Michel de Marcillac, ainsi que celui de Lanville, découlaient au XVIIe siècle de l’archiprêtré d’Ambérac.

    Les anciennes paroisses de Lanville et de Marcillac dépendait en 1775 de la généralité de La Rochelle.


Ressources Naturelles
  • Sel


Citation :
Historique du Fief

Citation :

Sources
- Seigneurie et principauté de Marcillac
- Wikipédia
- Marcillac-Lanville
- Pays d'Aigre

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